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ANTHROPOCÈNE

EXPOSITION VIRTUELLE

​À PARTIR DU 4 JUIN 2020

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Comment l’artiste peut aider le savant à traduire son langage ? Comment l’invention scientifique peut servir à la création artistique ? Le site web « Anthropocène » vous propose de s’interroger ensemble sur ces questions.

Dès le jeudi 4 juin à 18h, différent.e.s intervenant.e.s présenteront de nouvelles idées et manières d’associer "art" et "écologique" dans un souci de développement durable, et ce à travers diverses capsules audio et vidéo dans une exposition virtuelle.

LE PROJET

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Anne Laure Louvet introduira l'exposition. Ancienne étudiante en 2017 à l’ULB, Anne-Laure Louvet a rédigé son mémoire sur "la rencontre entre l’art et l’environnement : état des lieux en Belgique". Riche de ses connaissances, son expertise sera le fil conducteur des diverses réflexions et productions menées par nos autres intervenant.e.s.

ANNE-LAURE LOUVET

MAŸTU

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Ugo Danhier et Anouk Lewkowicz

Maÿtu est une association entre deux univers, le design textile et la mycologie, qui tend vers le développement d’une matériauthèque de textiles fongiques.

"Notre recherche vise à répondre aux problématiques causées en particulier par l’industrie textile. La revalorisation de résidus organiques, utilisés comme matières premières, nous permet d’imaginer de nouveaux matériaux locaux et écologiques. Face à la découverte de terrains de création dans lesquels peu de méthodologies ont été préétablies, nous nous sommes intéressés en particulier aux matériaux fongiques. Le mycélium, véritable corps du champignon, est l’axe central de nos recherches. En jouant avec différents paramètres qui touchent au développement de ce tissus vivant, nous obtenons des résultats variés, comparables à du cuir, du papier, à la toile cirée, du polystyrène, ou encore de matériaux d’isolation..."

MARIE VAN DE WALLE

Le travail artistique de Marie Van de Walle questionne le rapport de l’homme à son environnement par un regard microscopique sur les choses. Sa pratique s'est développée par un choix engagé des matériaux. Ses recherches l’amènent vers la création de matières végétales, dégradables, vers des « biomatériaux » et notamment le bioplastique qu’elle affectionne particulièrement pour son ambivalence : une esthétique synthétique et des propriété végétales.

"Sous l’ère Anthropocène, les racines artificielles, celles construites par l’homme se mélangent aux racines végétales. Dans ce réseau souterrain, invisible, les deux cohabitent.

Partant de cette observation, j’utilise une matière végétale, dégradable que j’applique sur des matériaux manufacturés, utilisés pour les travaux urbains servant aux hommes à façonner la terre. Une matière transparente, à la lisière de l’invisible, qui, tels des mues animales se détachent de leurs corps. Nous amenant dans un univers fictionnel, les mues animales sont ici remplacées par celles de nos matériaux manufacturés, laissées sur le bitume."

L'ÉQUIPE

Ce projet a été monté dans le cadre d'un Master de Gestion Culturelle à l'Université Libre de Bruxelles par Lucien Glave, David Grançon, Marie Umuhoza, Simon Vandenbulke et Charlotte Zimmermann. Touchés par les nombreuses manifestations pour le climat en 2018, les organisateurs du projet ont souhaité utiliser leurs compétences pour mettre en avant des enjeux auxquels ils sont sensibles. 

L'équipe souhaite remercier les participants de cette exposition, Anne-Laure Louvet, Ugo Danhier, Anouk Lewkowicz et Marie Van de Walle, ainsi que César Carron pour son assistance technique auprès des artistes. Nous remercions également Olivier Van Hee et Émilie Garcia-Guillen pour leur accompagnement tout au long de ce projet.

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